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Tutoriel: Obtenir son visa pour l'Ouzbékistan à Bichkek

Uzbek Visa

Si vous voyagez en Asie Centrale et êtes déjà à Bishkek, sachez qu'il est tout à fait possible d'obtenir son visa pour l'Ouzbékistan à l'ambassade ouzbèque de Bichkek. Il faut compter une semaine du moment où vous déposez vos documents au moment où vous récupérez votre visa. Vous gardez bien entendu votre passeport avec vous pendant tout ce temps.

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Fabien Nomad's Land

19 octobre 2017

Pour cela:

  • Remplissez le formulaire sur le site e-visa de l'Ouzbékistan.
  • Imprimer votre formulaire et collez y une photo d'identité (3x4)
  • Faites une copie de votre passeport, mais prenez tout de même l'original avec vous.
  • Rendez vous à l'ambassade ouzbèke pour y remettre vos documents.

De nombreuses sources disent qu'il faut appeler au préalable pour convenir d'un rendez vous. Détrompez vous, il n'y a pas de rendez-vous, tout le monde aura rendez-vous à 10h, il faudra faire la queue dans tout les cas.
Sinon, voici le numéro de téléphone : +996 (0)312 98-62-96
Le plus important est de connaitre les jours et heures de remise des documents et délivrance des visas qui sont les mardis, mercredis, jeudis et vendredis de 10h à 13h. Cela ne sert strictement à rien de s'y pointer en dehors de ces plages horaires.

Comment se rendre à l'ambassade ouzbèke, depuis la place de la Philharmonie de Bishkek:
A pied:
Remonter la rue Manas (aussi appelée Mira, Belinskaia, ou encore plus récemment Aitmatova) en direction du sud (vers les montagnes), pendant un peu moins d'une heure, soit un peu moins de 5 kilomètres. Marchez sur le trottoir droit de la route (dans le sens des véhicules). Une fois arrivé au niveau de l'école "d'élites" Oxford School, à côté d'une station service "Gazprom", une pancarte indique l'ambassade ouzbèke sur la droite. Il faut passer un portail automatique protégé par 2 gardes fort sympathiques (c'est ironique), et s'engager dans une petite ruelle qui longe "l'Oxford School". L'ambassade ouzbèke se trouve à un petit 100 mètres.

Sur la route, vous aurez le loisir de visiter (dans l'ordre):

  • la Philharmonie
  • Sierra Coffee
  • Asia Mall (s'il vous manque un jean Levis, un parfum Dior ou un iPhone 12)
  • L'université kirghizo-turque
  • Le cinéma Manas
  • La statue d'un Bayke au Kalpak et son Komuz (Si vous ne comprenez rien à cette phrase, c'est que vous venez d'arriver au Kirghizistan et avez cruellement besoin d'une leçon de rattrapage de culture kirghize).
  • Sport Expert et K2, s'il vous manque du matos de montagne de qualité (et donc cher) pour votre trek à venir.
  • L'ancien aéroport de Bishkek, reconverti en centre étatique d'enregistrement des citoyens (pour s'enregistrer en cas de long séjour au Kirghizistan, c'est là-bas) et derrière lequel trône une immense barre d'immeuble en construction
  •  

En transports en commun (l'arrêt de bus se trouve au croisement des rues Manas et Toktogul):
Vous pouvez emprunter les fameuses "marshrutkas" (ligne 186 dans notre cas), ces camionnettes Mercedes qui vous emmèneront à bon port en un temps record et pour une modique somme (10 soms par trajet en journée, 12 soms à partir de 21h). Mais c'est sans compter sur les fougueux slaloms entre les voitures, les coups de freins intempestifs pour charger ou décharger des passagers, les insultes en kirghizes balancées aux autres automobilistes impudents, et une fraiche odeur caractéristique à tout mode de transport en commun utilisé par plus de 300 000 personnes par jour. Elles constituent à elles seules l'essence de ce joyeux bordel duquel est fait la capitale kirghize. Sans elles, Bishkek ne serait pas Bishkek. Il serait impossible d'entamer une conversation éphémère avec une charmante étudiante désirant pratiquer son anglais, reluquer le téléphone d'un autre usager par dessus l'épaule de son voisin, le visage collé à son aisselle si l'on est petit ou au toit de la camionnette si l'on est trop grand (mon cas), ou encore jouer au jeu des "chaises hiérarchiques" qui consiste à respecter à la lettre le scrupuleux code de "Qui laisse sa place assise à qui?". Un bouillon de culture que l'on se doit d'essayer au moins une fois à Bishkek.

Sinon, vous pouvez aussi prendre le bus n°8. C'est comme la "marshrutka", en plus confortable, moins cher (8 soms), plus grand, plus lent et moins fun.

Quelques règles dans les marshrutkas:

  • on paye en montant (mais dans les bus, et à Osh, on paye en sortant)
  • on avance vers le fond de la marshrutka (on reste pas proche du pare brise sinon le chauffeur ne voit rien et roule encore plus mal)
  • on laisse sa place aux plus âgés où aux femmes avec enfants, où aux jolies jeunes filles avec qui on souhaiterait lancer une conversation…
  • on évite de porter son gros sac Quechua Forclaz 70L plein à ras bord sur ses épaules, on le placera entre ses jambes.
  • on évite de parler aux personnes bourrées, il se pourrait qu'elles vous collent aux basques jusqu'à l'ambassade et plus si affinités.

 

En tout cas, une fois arrivé à bon port, après avoir fait la queue (attention à pas se faire doubler), et remis vos documents, le préposé vous demandera d'appeler dans 3-4 jours. Dans mon cas, j'ai déposé mes documents le mardi, il m'a conseillé d'appeler le vendredi pour savoir si le visa est prêt.
Dans 91,2% des cas (statistique certifiée sous contrôle d'huissier de justice par le bureau des statistiques interne à Nomad's Land), vous appellerez avec impatience à la date et heure indiquée par le préposé qui vous répondra sur un ton aussi sympathique que celui d'un Marcheur Blanc: "C'est pas prêt, rappelez lundi". Oui pour moi c'était lundi.
Donc en gros, pas besoin de s'énerver, c'est normal si c'est pas prêt avant une semaine. Mais il faut tout de même appeler, quelque fois que vous auriez la chance incroyable d'être dans les 8,8% restant.

Pour résumer mon cas, j'ai eu mon visa le mardi suivant, soit une semaine pile poil après avoir déposé les documents.
Or donc, une fois avoir rappelé l'ambassade et eu enfin la confirmation que le visa était prêt, il faut se rendre à nouveau à l'ambassade muni cette fois ci:

  • de votre passeport et d'une copie de celui-ci.
  • d'argent (55$ si moins de 7 jours, 65$ si moins de 10 jours, 75$ si moins de 30 jours etc…).

 

Le préposé vous prendra votre passeport, et en échange vous donnera un talon de banque KICB.
Avec ce talon, rendez vous à la banque KICB la plus proche pour payer le forfait consulaire indiqué.
Cette banque se trouve à 700m à pied de l'ambassade.
Comment s'y rendre:
A pied, descendre la rue Manas en direction du nord (les montagnes dans le dos) vers le centre ville en marchant encore une fois du côté droit de la route. Une fois passée la statue du Bayke au Kalpak et son Komuz (qui se trouvera sur votre gauche), vous arriverez au bâtiment où se trouve la banque KICB (Bandeau bleu marine). La banque fait le coin du bâtiment.

Une fois dans la banque,

  • prenez un ticket au distributeur tactile
  • attendez votre tour
  • donnez le talon au préposé
  • payez le montant (possible de payer en dollars et en soms).

 

Si vous avez des euros, vous pouvez les changer pour des soms sur place mais uniquement sur présentation d'une copie de votre passeport, l'original se trouvant à ce moment là entre les mains du consul ouzbèke.

  • récupérez la preuve de paiement de la part du préposé

 

On arrive presque à la fin:

  • retournez à l'ambassade ouzbèke
  • faites la queue (attention à pas se faire doubler)
  • donnez la preuve de paiement au préposé
  • récupérez votre passeport, avec votre sésame pour l'Ouzbékistan
  • HALLELUJAH !!!!
  • Ce soir allez boire un coup à la santé de Nomad's Land

 

Bon Voyage en Ouzbékistan!

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